Le Nanomérisme : Voyage au cœur de la musique cellulaire
Introduction
Le nanomérisme, mouvement artistique et musical fondé par le compositeur français Benoit Stasiaczyk, s'invite dans l'interstice entre la musique et la conscience corporelle. Ce concept est l'étape faisant suite au "nanomalisme", élaboré par le compositeur des 2017. Le nanomérisme redéfinit la relation entre le musicien et le public en faisant de l'écoute un acte d'observation intérieure. À travers des concerts méditatifs tels que « Souffle » , « Lumière », « Silence », « Bodies », le nanomérisme nous plonge dans une exploration sensorielle des cellules conscientes qui composent notre être.
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Contexte et justification
La musique, depuis toujours, a suscité des émotions et des réflexions, mais le nanomérisme invite à une introspection plus profonde. Dans un monde surexposé au bruit et à l'agitation, Benoit Stasiaczyk a voulu créer un espace où le spectateur peut s'interroger sur sa propre présence, et découvrir que celui qui écoute n’est pas celui qu’il pense être, mais que son corps est ses cellules sont en relation avec la musique sans qu’il ne s’en rende compte. Ce mouvement repose sur une philosophie d'écoute active qui va au-delà de la simple perception sonore.
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Méthodologie du concert nanomériste
Dans le cadre d'un concert nanomériste, le public est placé dans une salle où il peut choisir de s'asseoir, de se mettre en tailleur, ou de s’allonger, selon ce qui lui convient le mieux. L'accent est mis sur l'immobilité corporelle pour favoriser l'observation attentive. L'espace devient alors un territoire partagé entre l'artiste et le public, chacun contribuant à la création de l'expérience musicale. De cette manière, la musique occupe tout l’espace.
Ce type de concert se caractérise par un partage unique du processus musical. Chaque spectateur est invité à développer une prise de conscience de son propre corps, de ses cellules, et à réaliser que chaque petite entité cellulaire vibre en harmonie avec l'ensemble de l'œuvre. Ainsi, la musique devient non seulement un son à entendre, mais un phénomène à vivre.
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Analyse et résultats
L'un des aspects novateurs du nanomérisme est la partition musicale divisée en trois strates : une écrite pour le musicien, une projetée en temps réel et une dernière invitant à l'improvisation. Cet agencement permet à l'interprète de s'approprier la musique de manière dynamique, tout en maintenant une attention sur la réaction de son corps à cette création artistique. Les plages de silence et de quasi-silence, créent un espace de contemplation qui favorise une connexion intime à son propre souffle et, par extension, à sa propre existence.
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Discussion : l'interconnexion corporel et musical
Au fil d'une performance nanomaliste, le public découvre l'harmonie cachée de son propre corps. Les cellules, souvent invisibles, vivent et vibrent en réaction à la musique. Le concert devient ainsi un espace de communion, où les individus prennent conscience que l'écoute n'est pas simplement passive, mais interactive. Le nanomérisme offre un parcours où l'on peut s'émerveiller de la beauté intérieure et de la danse cellulaire qui se manifeste en nous. C’est un voyage qui se déploie dans l'intime, où chaque spectateur repart avec une mémoire unique et personnelle.
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Conclusion
Le nanomérisme de Benoit Stasiaczyk représente une révolution dans la façon dont nous appréhendons la musique et notre rapport à notre corps. À travers des concerts méditatifs, le spectateur est invité à un regard intérieur, à l'exploration de son propre flux énergétique et à l'observation de ses cellules en action. En créant cet espace de réflexion et d’harmonie, le nanomalisme nous propose un véritable éveil de la conscience corporelle, brossant un tableau où la musique et le corps ne font qu’un, où l’énergie dégagée pénètre la matière et, en même temps, la fait émerger.